Intéressant
résumé de la situation des baby-boom américains dans
Les Échos de mercredi. « Parfois, l’Amérique ressemble
dangereusement à l’Europe », y constate Elsa Conesa, correspondante du
journal aux États-Unis. Nos frères en baby-boom, eux aussi, vivront vieux, ce
qui suscitera des besoin « potentiellement coûteux ». Les
systèmes publics de pension sont désormais déficitaires et le complément devra
être fourni par les retraités eux-mêmes grâce à des plans d’épargne que peu
d’entre eux sont capables de gérer.
Comment feront-ils ?
Oh ! leurs intentions paraissent claires. Déjà, les contribuables comblent
le déficit de la retraite publique à hauteur de 23,5 %, au lieu de
13,4 % en 1962. On imagine qu’ils continueront dans cette direction,
jusqu’à ce qu’un jour les jeunes générations come and spit on their graves.
Reste à voir à quel point les jeunes Américains seront séduits par une
solidarité intergénérationnelle à sens unique.
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