Ils me
font bien rire, ces gens qui s’indignent parce que l’Eurogroupe exige de la
Grèce des mesures d’austérité sans respecter la volonté exprimée par le peuple
grec lors du référendum de l’autre dimanche. Eh ! la réponse était un peu
téléphonée, quand même. On a demandé aux Grecs s’ils voulaient l’argent sans
les contraintes : le plus étonnant, c’est qu’ils n’aient pas répondu « non »
à 100 %.
Mais au
fait, pourquoi ne réclame-t-il pas qu'on pose aussi la question aux Français ? Les
hommes politiques baby-boomers, François Hollande et Nicolas Sarkozy en tête,
avaient applaudi en 2005 à l’annonce d’un référendum français sur la
constitution européenne. Pourquoi ne demandent-ils pas aujourd’hui au peuple s’il
est prêt à aider la Grèce ? Il sent le pâté, le peuple ? Et si son
avis compte pour du beurre, pourquoi celui du peuple grec vaudrait-il davantage ?
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Pamphlet interdit aux moins de 60 ans
Nous autres, enfants gâtés du baby-boom et éternels ados de mai
68, nous avons mangé notre pain blanc et nous mangeons à présent celui de nos
enfants. Démographie, économie, fiscalité, urbanisme, éducation, sécurité,
énergie, immigration… : nous avons presque tout raté. Et le plus souvent,
nous avions toutes les informations en main pour savoir que ça allait
rater : nous sommes allés dans le mur en klaxonnant. Ce pamphlet qui vient de paraître chez Chapitre.com nous
invite à une réflexion sur nos œuvres. La nostalgie n’est pas ce que nous aimerions
qu’elle fût !
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