Notre
génération a adhéré avec enthousiasme à la Convention internationale des droits
de l’enfant, entrée en vigueur le 1er janvier 1990. Parvenus aux
affaires, nous l’avons appliquée avec conviction. Et maintenant que nous
passons la main, la génération suivante constate que nous lui avons légué un sacré
problème.
La
Convention oblige les États à protéger tous les mineurs en danger qui se
trouvent sur son territoire. Dit comme ça, le principe est d’une évidente
humanité. Dit autrement, il signifie aussi que tout mineur qui parvient à
entrer sur le territoire français est censé être nourri, logé, blanchi et
éduqué par le gouvernement français. Cela peut sembler alléchant pour un ado
qui en a plein le dos de sa famille. Ou pour une famille qui en a plein le dos
de son ado…
Résultat :
les mineurs étrangers affluent en France. On en dénombrait au moins 7.600 en
2014. Le
Journal CNRS a mis en lumière récemment les effets délétères de cette
évolution sur le système lui-même. Celui-ci fonctionne à présent dans une
ambiance de suspicion, car on s’est aperçu que ces « mineurs » ne
l’étaient pas tous.
Les jeunes qui entreprennent de s’infiltrer sur le territoire français depuis le Maghreb ou l’Afrique noire s’exposent à des épreuves et à des dangers terribles ‑ violence, exploitation, prostitution… « Ce sont aussi des jeunes du monde, qui ont les mêmes envies que tous les adolescents de la planète… La paire de baskets qu’ils voient sur les photos envoyées par les copains arrivés en Europe en fait partie » note un psychologue cité par Le Journal CNRS. Nos bonnes intentions poussent sur les routes hasardeuses des milliers de jeunes… qui une fois chez nous seront frustrés de ne pas y trouver ce qu’ils avaient cru comprendre que nous leur promettions.
Les jeunes qui entreprennent de s’infiltrer sur le territoire français depuis le Maghreb ou l’Afrique noire s’exposent à des épreuves et à des dangers terribles ‑ violence, exploitation, prostitution… « Ce sont aussi des jeunes du monde, qui ont les mêmes envies que tous les adolescents de la planète… La paire de baskets qu’ils voient sur les photos envoyées par les copains arrivés en Europe en fait partie » note un psychologue cité par Le Journal CNRS. Nos bonnes intentions poussent sur les routes hasardeuses des milliers de jeunes… qui une fois chez nous seront frustrés de ne pas y trouver ce qu’ils avaient cru comprendre que nous leur promettions.
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