dimanche 11 octobre 2015

Les jeunes sont notre solution : à eux de banquer

Déjà signalé ici, le livre de Bernard Spitz, On achève bien les jeunes, publié chez Grasset, provoque quelques prises de conscience. Oh ! pas forcément des remises en questions radicales… En préconisant une nouvelle alliance entre les générations, Bernard Spitz ne fait pas montre d’une audace extrême. En fait, le plus audacieux dans son livre est son titre !

Mais il sait bien qu’il est plus facile de dire que de faire. « Un vieux monde s'accroche et veut imposer son logiciel à la France du XXIe siècle », a-t-il déclaré voici quelques jours à Jactiv Ouest France. « Forcément, cela ne marche pas. La réalité, c'est que nous nous enfonçons dans les déficits à la charge des générations futures. » Et Bernard Spitz de conclure que les jeunes « ne sont pas notre problème, ils sont notre solution. »

Allez, disons-le franchement : notre problème, c’est nous. L’ennuyeux, c’est que nous sommes aussi le problème des jeunes. Faire rembourser nos déficits par les générations futures est en effet une solution pour nous, mais c’est un problème pour elles ! Nous prenons les jeunes pour des vaches à lait ; n’allons pas en plus les prendre pour des idiots.

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Pamphlet interdit aux moins de 60 ans
Nous autres, enfants gâtés du baby-boom et éternels ados de mai 68, nous avons mangé notre pain blanc et nous mangeons à présent celui de nos enfants. Démographie, économie, fiscalité, urbanisme, éducation, sécurité, énergie, immigration… : nous avons presque tout raté. Et le plus souvent, nous avions toutes les informations en main pour savoir que ça allait rater : nous sommes allés dans le mur en klaxonnant. Ce pamphlet qui vient de paraître chez Chapitre.com nous invite à une réflexion sur nos œuvres. La nostalgie n’est pas ce que nous aimerions qu’elle fût !

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