Mais il
sait bien qu’il est plus facile de dire que de faire. « Un vieux monde s'accroche et veut
imposer son logiciel à la France du XXIe siècle », a-t-il
déclaré voici quelques jours à Jactiv Ouest France. « Forcément,
cela ne marche pas. La réalité, c'est que nous nous enfonçons dans les déficits
à la charge des générations futures. » Et Bernard Spitz de conclure
que les jeunes « ne sont pas notre problème, ils sont notre
solution. »
Allez,
disons-le franchement : notre problème, c’est nous. L’ennuyeux, c’est que
nous sommes aussi le problème des jeunes. Faire rembourser nos déficits par les
générations futures est en effet une solution pour nous, mais c’est un problème
pour elles ! Nous prenons les jeunes pour des vaches à lait ; n’allons
pas en plus les prendre pour des idiots.
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Pamphlet interdit aux moins de 60 ans
Nous autres, enfants gâtés du baby-boom et éternels ados de mai
68, nous avons mangé notre pain blanc et nous mangeons à présent celui de nos
enfants. Démographie, économie, fiscalité, urbanisme, éducation, sécurité,
énergie, immigration… : nous avons presque tout raté. Et le plus souvent,
nous avions toutes les informations en main pour savoir que ça allait
rater : nous sommes allés dans le mur en klaxonnant. Ce pamphlet qui vient de paraître chez Chapitre.com nous
invite à une réflexion sur nos œuvres. La nostalgie n’est pas ce que nous aimerions
qu’elle fût !
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