vendredi 18 décembre 2015

Pauvres ou aisés, il n’y en a que pour les baby-boomers

Dans son dernier éditorial de La Dépêche, Dominique Delpiroux évoque « les enfants du baby-boom, qui sont nés juste après la guerre, qui ont connu le plein-emploi, qui sont partis à la retraite encore jeunes, parfois à 55 ans, et qui bénéficient aujourd'hui d'une médecine performante et accessible à tous grâce à la sécurité sociale ». Et il ajoute : « Que ceux-là soient heureux, cela ne nous étonne guère : ils ont savouré la meilleure tranche du XXe siècle. »

Ceux-là ? L’écrivain pousse un peu le bouchon : né en 1956, il est des nôtres ! C’est un baby-boomer comme les autres ! Et quand il décrit « l’envers du décor », c’est pour parler des vieux malades et pauvres, des « solitudes terribles pour les isolés du grand âge ». Pas un mot des plus jeunes. Les seniors pauvres sont au fond un moyen de s’apitoyer sur les seniors…

Oui, certains baby-boomers sont beaucoup mieux lotis que d’autres. Nous ne savons même pas pratiquer la solidarité intragénérationnelle. Alors, quant à la solidarité intergénérationnelle, les jeunes peuvent toujours se brosser.

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