Dans son bloc-notes
du Figaro, vendredi dernier, Ivan Rioufol citait Antonio
Gramsci : « Il y a crise quand l’ancien monde ne veut pas mourir
et que le nouveau monde ne veut pas naître. » Or chez nous « le
vieux système s’accroche », la France est « prisonnière de
l’ancien monde ». Cet ancien monde est représenté aussi bien par la
gauche que par la droite et se caractérise, écrit l'éditorialiste, par un « vide des idées,
résultat de quarante ans d’éteignoir ». Mais le temps n’éteint rien du
tout ! Ce n’est pas le temps qui a éteint les idées, ce sont les hommes de
ce temps-là !
Et ces hommes, hélas, c’est nous autres, génération du
baby-boom. Nous sommes l’ancien monde. Le côté optimiste de ce constat, c’est
que l’ancien monde finira bien par casser sa pipe. La crise de Gramsci s’achèvera
un jour. Et le nouveau monde viendra
cracher sur nos tombes.
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