« La
génération du baby-boom, dure à la tâche, a donné le meilleur d’elle-même pour
ses enfants »,
assurait voici peu Jean-Paul Delatte (jpdelatte) dans
une chronique d’AgoraVox. Mais il notait aussi que « la génération des
papis a longtemps vécu sur des postes à vie, stables et pérennes ». Dans ces conditions,
être dur à la tâche, c’est moins dur !
Jean-Paul Delatte admet pourtant que tout ne va pas si bien
dans ce monde où ceux qui tiennent le gouvernail, « c’est, pour une bonne partie,
toujours et encore [sa] génération, celle des baby-boomers, les papis
d’aujourd’hui ! » Le volume du code du travail a triplé, constate-t-il
par exemple(1). Était-ce pour nos enfants que l’avons ainsi développé ?
Certes pas ! Nous l’avons enflé à la mesure de nos chevilles.
Nous
seniors, nous avons sûrement des leçons à prodiguer aux jeunes générations.
Mais il vaudrait mieux arguer de nos erreurs et des enseignements que nous en
avons tirés. Arguer de nos mérites, franchement, ça n’est pas très crédible.
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(1) Voir
Ils
viendront cracher sur nos tombes, p. 84.
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